A moda se diz de muitos modos: o campo da moda entre ontologia e estética

Abstract

This thesis presents the conception of Fashion Field, a research field constituted in the multiplicity of disciplines whose studies are related to the Being of Fashion. The objective here is the systematization of this field, defining its object and the way of knowing it. The definition of Field of Fashion is proposed from its interdisciplinary perspective, bordering philosophy and material culture. The research procedure refers to a method of anthropophagic fabulation and writing, which absorbs authors and translates them into a new work. The method used is Moulage, which sews theories and authors to form a unique conceptual dress. In this way, an ontology of the Being of Fashion is proposed and defined as: all relationships of a human body dressed or adorned, of a body without clothes, or of clothes without bodies. The thesis affirms that the body in the absence of clothes is defined as naked by this lack and the clothes without a body are defined by the presence of an incompleteness. This conceptual research is based on the Deleuzian principle that it is the function of philosophy to create concepts. Thus, the Being of Fashion is thought of as a metaphor of the Science of Being as Being. The composition of the Field is engendered in the consideration of material culture as philosophy, which underlies the Being of Fashion constituted of body and artifact, that is, between naturalia and artificialia. Regarding the contact with this Being, the Fashion Field implies its own knowledge theory, which is presented as aesthetic epistemology. The cognitive process of the objects at Field of Fashion is allegorical to the Cabinet of Curiosities: it is on the border with the cognition of art objects and in the awe caused by anthropological, archaeological, technological, fictitious or monstrous objects. In this way, relationships with artistic vanguards, works that provoked thinking about what defines art and beauty, are considered: confronting the elements that cause changes in aesthetic status of art and fashion, such as anti-fashion, controversial stylists of the 1980s and 1990s, until the thought about beauty in otherness that make up the 2000s.

Cette thèse présente la conception du Champ de la Mode comme un domaine de recherche fondé dans la multiplicité de disciplines dont les études touchent l'Être de la Mode. Son but, c'est la systématisation de ce champ qui définit son objectif et la façon de le connaître. La définition du Champ de la Mode est proposée à partir d'une perspective interdisciplinaire, dans les frontières de la philosophie et de la culture matérielle. Les procédures de recherche font référence à une nouvelle méthode de fabulation et d'écriture anthropophagique qui inclut les auteurs et les traduit dans une nouvelle œuvre. La méthode utilisée, c'est le Moulage qui rassemble des théories et des auteurs composant un habillé conceptuel ingulier. De cette façon, on propose une ontologie de l'Être de la Mode, définie comme toute relation d'un corps humain habillé ou orné, dans le corps déshabillé, ou encore dans des habits sans corps. La thèse comprend que le corps, en l'absence des habits, se définit à cause de ce manque comme dénudé et les habits sans un corps se définissent par la présence d'une incomplétude. Cette thèse, dont l'intention est de conceptualiser, part du principe de Deleuze: la fonction de la philosophie est de créer des concepts. Ainsi, l'Être de la Mode est pensée métaphoriquement à la Science de l'Être en tant que Être. La composition du champ se fonde dans la lecture de la culture matérielle comme philosophie, qui fonde l'Être de la Mode constitué d'artefact et d'un corps, c'est-à-dire, entre naturalia et artificialia. En ce qui concerne le contact avec cet Être, le Champs de la Mode entraîne une théorie des savoirs particulière, qui est présentée comme épistémologie esthétique. Le processus cognitif des objets du Champ de la Mode est allégorique au Cabinet des curiosités: il se trouve dans la frontière de la cognition des objets d'art et dans l'étonnement provoqué par des objets anthropologiques, archéologiques, technologiques, fictifs ou monstrueux. Par conséquent, des relations sont établies avec des mouvement artistiques d'avant-garde, des œuvres qui ont provoqué la réflexion sur ce qui définit l'art et la beauté; confrontant ce qui provoque les changements du statut esthétique dans l'art et dans la mode, comme l'anti-mode, des stylistes controversés des années 1980 et 1990, et même la réflexion sur la beauté dans l'altérité que compose les années 2000.